Il est cinq heures du matin. De l’autre côté de la fenêtre de mon train, je vois défiler des villes illuminées et modernes. Lentement, les Alpes commencent à apparaître. Le paysage y est idyllique. Anciennes granges en bois dans des prairies fleuries qui s’enroulent jusqu’à de beaux sommets enneigés légèrement brossés par la lumière du matin, cela pourrait être le couvercle d’une boîte de chocolat.

Soudain, je heurte un tunnel et tout change. Le sol est recouvert de galets et de rochers, d’oliviers et de vignes se dressent au fond de précipices abrupts et de pics imposants. Ce qui se trouve au-dessus du tunnel sépare non seulement les deux langues et cultures, mais aussi la géographie, la végétation, la météo et le nord et le sud de l’Europe. C’est ici que je me dirige.

A l’exception des éleveurs de moutons et des refuges de randonneurs, le col de la Greina est l’un des endroits où la nature a encore une place prépondérante en Suisse. Cela peut être difficile pour les agriculteurs là-bas. J’ai rencontré une dame qui avait une petite hutte au sommet de la crête. Elle m’a raconté comment les aigles et la meute de loups récemment introduite prenaient souvent ses agneaux, elle explorait l’idée d’avoir un lama à l’avenir pour les protéger. Les éléments peuvent aussi être imprévisibles et féroces.

Le climat en constante évolution a créé un paysage qui m’a rendu nostalgique des régions montagneuses du Royaume-Uni. À certains endroits du col, vous rencontrerez des structures rocheuses ressemblant à des mars, des marécages marécageux et des gorges profondes creusées.

Il y a un va-et-vient entre les climats méditerranéen et nord-européen le long du col. Les deux fois, je suis monté là-haut pour faire ces clichés, il y avait des orages d’un côté et 30c de chaleur et un ciel bleu de l’autre. Les nuages ​​d’orage du côté nord se sont détachés à plusieurs reprises de la masse alors qu’ils franchissaient les crêtes longeant le col, ils ont ensuite enroulé la vallée, apportant des vents intenses, de la pluie et de la neige.

Le climat en constante évolution a créé un paysage qui m’a rendu nostalgique des régions montagneuses du Royaume-Uni. À certains endroits du col, vous rencontrerez des structures rocheuses ressemblant à des mars, des marécages marécageux et des gorges profondes creusées. C’est beau à photographier, on pourrait facilement passer quelques jours dans une seule des vallées. C’est aussi très calme. Ce que j’apprécie beaucoup chez les randonneurs et photographes que l’on rencontre dans ces coins reculés des Alpes, c’est leur mentalité ; le besoin d’être paisible et de respecter la nature est quelque chose qui est assez ancré dans cette culture de la randonnée.

J’ai séjourné dans deux refuges de randonnée différents lorsque j’y suis allé; ils en quelque sorte, miraculeusement compte tenu de l’emplacement, offrent le petit-déjeuner et le dîner si vous êtes là au bon moment, ce que je n’ai jamais été.

Il y a quelque chose dans l’odeur de l’endroit et les doux sons de l’eau courante et des gazouillis des marmottes. Comme un calme presque épais dans l’air.

Lors des deux voyages, j’ai eu le plaisir de commencer mes journées sous un ciel nocturne clair avant que les nuages ​​et le brouillard n’arrivent sur les crêtes alors que le soleil illuminait les vallées. Alors que je me dirigeais vers mes lieux de tournage avant l’aube, les rochers autour de moi brillaient à la lumière des étoiles.

Il y a quelque chose dans l’odeur de l’endroit et les doux sons de l’eau courante et des gazouillis des marmottes. Comme un calme presque épais dans l’air. Parfois, cela était interrompu par une tempête soudaine qui rampait de manière inattendue autour de la vallée, il y avait quelque chose de très humiliant dans sa nature imprévisible. Une telle atmosphère était belle à photographier, je prévois de visiter plusieurs fois à l’avenir.